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Les commerces

Le sellerie Armengaud

Le sellerie Armengaud

Les marchés hebdomadaires du samedi n’auraient pas été parmi les ” mieux pourvus du département ” et attiré un monde considérable s’ils n’avaient été complètés par un commerce et un artisanat locaux des plus dynamiques.


On dénombre vers 1880 :

5 boulangers – 2 marchands drapiers
6 épiciers merciers – 2 négociants en grains
5 bouchers – 5 jardiniers
3 meuniers – 5 menuisiers
2 serruriers – 4 aubergistes

La boucherie Izard, la Semaine Sainte

La boucherie Izard, la Semaine Sainte

L'Epargne

L’Epargne

6 charpentiers et maçons – 3 lingères
3 plâtriers – 1 pêcheur de sable
3 ferblantiers – 3 chiffonniers
1 lampiste – 2 négociants en fourrage
5 cordonniers- 2 pharmacies
1 marchand de bois – 2 charrons
4 maréchaux et forgerons – 3 sabotiers
2 tisserands – 1 quincaillier
3 tailleurs – 2 perruquiers
4 limonadiers – 2 marchands de vin
2 grainetiers – 2 fabricants de chaises
1 cloutier – 1 bourrelier-sellier
1 briquetier – 1 horloger
1 tonnelier – 2 fabricants de jougs
1 modiste – 1 fabricante de coiffes.

L'épicerie Massot inoubliable à cause de son fameux perroquet qui criait à chaque client : " As pagat? As pagat? (As-tu payé?)

L’épicerie Massot inoubliable à cause de son fameux perroquet qui criait à chaque client : ” As pagat? As pagat? (As-tu payé?)

Souvent, les artisans étaient aussi de petits propriétaires ou inversement des propriétaires exerçaient un petit artisanat (sabotiers, fabricants de jougs…).
Le produit des récoltes ou des objets façonnés leur permettait de mieux vivre.
Il est un commerce qui mérite une mention toute particulière : celui de la boucherie : cinq bouchers fournisseurs pour la localité et les communes voisines qu’ils desservent en viande estimée et recherchée. Deux d’entre eux se font surtout remarquer par l’étalage de leur belle marchandise” .

On pourra se faire une idée exacte de l’importance de ces boucheries par l’examen des chiffres annuels ci-dessous: nombre de bêtes abattues :
boeufs: 336; vaches: 165; veaux: 520; moutons: 270; agneaux: 300; porcs: 200.
Mais une telle activité n’a pas été sans poser de graves problèmes à la commune. Les tueries (abattoirs non organisés,) sont sources de nuisances qui sont dénoncées par les différents conseils municipaux. On se plaint aussi que la la viande soit aussi chère qu’à Toulouse alors que les frais des bouchers sont bien moindre (aucune taxe municipale n’est prélevée).
Quelques bouchers peu scrupuleux abattent des bêtes douteuses dont la viande rend malade les consommateurs.
En 1866, une commission nommée afin d’enquêter sur les tueries pense que ” l’oeil de la police ne pénêtre pas assez souvent dans ces lieux d’abattage qui ne présentent que trop fréquemment, par la négligence et l’incurie des industriels de cette profession, que l’aspect dégoûtant de véritables charniers. Ainsi les suifs et les cuirs et autres détritus de toute nature ne peuvent que corrompre l’air par leurs émanations délétères et malfaisantes.
Les épidémies passées, les plans ont été mis de côté et oubliés.
Le seul moyen d’éviter les nuisances serait de construire un abattoir.
Plusieurs plans ont été faits à l’époque des épidémies (le premier date de 1821, le dernier de 1854).
Un grand nombre de rapports ont été rédigés par les docteurs et médecins chargés de visiter les établissements insalubres.
Mais ce n’est que bien plus tard, dans les années vingt, que cet abattoir sera installé au Moulin, chemin des Romains. Il fonctionnera jusqu’aux années 1970, date à laquelle il sera fermé, ne répondant plus aux normes sanitaires.


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